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Bénédicte Nansot 

Massages bien-être biodynamiques

Carnet et stylo plume

Actualité, notes, pensées, vidéos, images...

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ATELIERS RELAXATION PAR L'AUTOMASSAGE

 

Ces séances s’adressent à toute personne adulte, sans limite d’âge, de souplesse ou de mobilité articulaire, qui recherche un moyen simple et pratique de trouver de l’apaisement dans le quotidien. 

Au cours de ces séances, vous apprendrez, à l’aide du toucher spécifique du massage biodynamique, doux, conscient et à l’écoute du corps, des routines de détente et de soulagement des douleurs. 

Pourquoi l’automassage ? 

  • Parce que c’est d’abord un moment que l’on prend, un temps d’écoute et de reconnaissance de son état intérieur, corporel et mental. 

  • Parce que, par l’apprentissage d’un geste doux, spiralé, lent, on acquiert des outils pour détendre certaines parties du corps en tension. A commencer par les mains, la nuque, le visage, la cage thoracique… Des outils qui permettent de faire du bien à son corps et son esprit de façon "autonome".

  • Parce que, en massant, on stimule la circulation des fluides dans les muscles et les fascias, ce qui améliore leur fonctionnement, et a des bienfaits sur la fatigue, le stress, la migraine, les douleurs chroniques, les articulations…

  • Parce qu’en se concentrant sur ses gestes et le ressenti de son corps massé, on vide l’esprit des pensées parasites et on l'apaise.

Pourquoi des ateliers en groupe ?

  • Parce que ça aide d’avoir un « rendez-vous » avec d'autres pour se tenir à un engagement avec soi-même.

  • Parce que c’est plus amusant, stimulant et chaleureux à plusieurs.

 

- Sans limite d’âge, de mobilité articulaire, ni de souplesse. 
- La séance se déroule en position assise, sur une chaise ou au sol. 

 

Le confort et l’absence de douleur sont les priorités.

Le samedi, de 15 à 16 h,

suivi d’un thé pour ceux qui peuvent rester.

Tarif : 10 €/séance. 
SUR RÉSERVATION au 06 21 09 81 89 (groupes de 10 pers. max).

ATELIER EN ENTREPRISE
PLAQUETTE DE PRÉSENTATION

ÉVÉNEMENT

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Le 8 mars 2024 ont eu lieu les premières Portes ouvertes à Ma Bulle, le lieu de coworking bien-être où je masse à Tréguier.

 

Une belle journée qui a vu défiler au 41 rue Saint-André des personnes chaleureuses et bienveillantes, curieuses de nous rencontrer, et de bénéficier d’un soin ou d’un atelier. De belles rencontres, des connexions, des projets, des rendez-vous…. Très heureuse d’avoir travaillé sur ce projet et d’y avoir participé. A refaire régulièrement, pour partager autour du bien-être, de l’attention à soi et à l’autre, de la rencontre, de l’échange. A bientôt..

30 mars 2022

Expérimentez l'automassage, à commencer par les mains, pour un moment détente tout simple.

Ecoute ton corps... 

"Elle a fermé la porte derrière elle tout doucement et s’est engagée dans la nuit encore profonde, à peine éclairée d’un rayon de lune tardif. Elle a laissé un mot sur la table : « Je pars quelques jours, ne t’inquiète pas. J’ai besoin de prendre un peu le large. Ne t’inquiète pas ». Elle n’a pas tellement réfléchi, a juste suivi pour une fois cet appel, cette urgence. Avant de craquer complètement. Tout au long de ces premières heures de marche, elle s’est obligée à ne pas penser. Dès que l’inquiétude ou la culpabilité l’envahissait comme une bouffée de chaleur, elle s’arrêtait, respirait trois longues goulées d’air, et repartait. Ne pas penser, avancer, respirer, avancer. Survivre. Vivre. Penser à soi. S’écouter…

Ses premiers pas ont été chancelants. A un moment les larmes ont inondé ses joues jusqu’à rentrer dans son col, comme une pluie tiède. Elle les a laissées couler, jusqu’à ce que le vent les sèche. Ne pas penser. Avancer. Un pas après l’autre qui l’éloigne de ce qui lui pèse, de ce qui l’envahit, la grignote, la fissure. Un pied puis l’autre au contact de la Terre qui la porte. Le chemin est tortueux, inégal, les cailloux font vaciller sa cheville. Les ronces parfois accrochent ses vêtements. Au loin, elle a vu de la mer surgir les premières lueurs roses effilochées de coton. Les larmes encore. Mais, cette fois, c’est une bouffée de joie, un ersatz de sourire, une chaleur dans le ventre. Avant de se laisser noyer, elle est repartie, profitant de cet élan salvateur, surfant sur cette vague de liberté nourrie par le rythme de ses pas. L’eau de ses yeux s’est évaporée et elle a pu ouvrir son regard sur l’univers entier. Un pied puis l’autre. Chaque pas qui pompe le sang et le fait couler plus vite dans ses veines. Le cœur qui bat, les poumons qui se gonflent et se dégonflent. Elle s’est arrêtée plusieurs fois pour soulager ses jambes. A sorti de son sac le morceau de fromage et le pain attrapé à la va-vite. A mangé face à la mer, le regard emmené par une volée de mouettes, happé par un reflet argenté, curieux d’une voile au loin, d’un rocher en forme d’éléphant. Les pensées, bien sûr, se sont bousculées à la lisière de la conscience. Elles sont passées, elle ne les a pas arrêtées, n’a pas essayé de répondre aux questions sur l’avenir, aux remords du passé. Puis elle est repartie, certaines que la solution était dans cette marche, ce contact avec le sol et son corps. Comme un grand nettoyage intérieur ne laissant que du vide pour laisser entrer la lumière. Elle a quitté la mer pour s’engager dans le bocage, en direction des collines et de la lande. Elle a marché dans l’ombre des arbres silencieux, puissants, protecteurs comme une armée de grands-pères bienveillants veillant sur son chemin. Le craquement de ses pas dans les premières feuilles tombées, le bruissement du vent dans les ramures, la variation en mi bémol majeur d’un merle dans les fourrés…

Au fond d’un vallon herbu et feuillu, elle a découvert un ruisseau tranquille serpentant entre les roches. Elle a posé son sac, étalé la couverture, allumé un feu. Elle a enlevé ses chaussettes.

Assise sur un tronc d’arbre tordu près du sol, elle se masse les pieds, attentivement, tendrement. La fatigue se dissout sous ses doigts. Combien de temps qu’elle n’a pas pris le temps d’écouter son corps avec ses doigts ? La lumière baisse, les sons se diluent, le silence l’entoure comme un manteau cotonneux. Cette sorte de silence empli de bruissements, de craquements, de souffles et de pépiements. Ses poumons se gonflent enfin pleinement, complètement, librement. Le soleil a abandonné la partie et les premières étoiles clignent dans l’immensité. Elle sait qu’elle pourra retourner à sa vie. Qu’elle la trouvera jolie. Mais pas maintenant. Ni même demain. Plus tard. Quand elle sera lavée par le vent, nettoyée par la pluie, séchée par le soleil. Quand la fatigue de la marche aura remplacé la lassitude des « je dois ». Quand l’envie de donner sera revenue." B.N. (Atelier d'écriture d'Aliette Armel, Juillet 2023)

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27 septembre 2021

Prendre soin de soi, si simple parfois

"... J'ai plongé l'index dans le baume. J'ai posé et étalé une lichette sur le dos de ma main libre qui l'a partagée avec le dos de l'autre, et elles se sont unies pour s'enduire. Chacun leur tour, mes pouces ont pressé mes paumes, fort et longtemps dans le creux, puis mes doigts se sont massés les uns les autres, depuis la peau fendillée entre chacun, tout le long jusqu'aux ongles - aucune de mes mains jusque-là n'avait pensé ainsi à se serrer, à ne faire qu'une en prenant soin de l'autre".

Tiré de La Géante, de Laurence Vilaine (éd. Zulma)

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